Voilà les « ateliers-maisons » de travaux au crochet bien lancés et de plus en plus de jolis ouvrages affluent au Monastère, prêts pour l’expédition.

Ces ateliers fonctionnent de la façon suivante : les mères de famille ont pu suivre des cours de crochet financés par une Agence de l’Onu. C’est le Monastère qui leur fournit ensuite le fil, puis revend leurs articles.

Sr Miry, responsable du Projet Crochet explique : « avec le produit de la vente, nous calculons ce qui reste après avoir payé les femmes. Avec ce plus nous rachetons le fil et elles recommencent à travailler etc.. donc ça va lentement. Nous voulons arriver peu à peu à un système auto-suffisant : un peu de gain, pour acheter un peu plus, un peu plus produire et vendre, et ainsi de suite ».

C’est ce que l’on appelle de l’économie directe !

Les femmes apprécient beaucoup de pouvoir réaliser ces petits articles chez elles : en une soirée (environ deux heures) elles peuvent confectionner une robe pour petite fille.

Outre l’aide apportée à ces familles, la valeur de ces objets tient à l’excellente qualité des fils employés et surtout au goût des détails qui personnalisent chacune de ces réalisations.

Quelques photos en diront plus long que tous les discours.

Mais vous comprenez aussi que l’écoulement des produits est une partie essentielle du projet, d’autant plus que le Monastère doit anticiper la matière première.

C’est pourquoi nous vous demandons de le suivre attentivement car bientôt les produits seront disponibles en France et ce sera une AIDE DIRECTE à des familles syriennes bien concrètes dont voici quelques visages.